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max le chien

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5 mai 2008

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14 avril 2008

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11 avril 2008

Michel Charasse est exclu du PS Puy-de-Dôme Jean

Michel Charasse est exclu du PS Puy-de-Dôme

               

Michel Charasse à Paris le 28 mars 2006                


               

Jean Ayissi AFP/arch.   ¦ Michel Charasse à Paris le 28 mars 2006

               

Michel Charasse est exclu du PS depuis jeudi soir. Pourquoi? Nos explications.

La semaine suivant les élections cantonales, 1.860 militants du PS de la fédération du Puy-de-Dôme ont voté pour désigner le candidat du parti à la présidence du conseil général.

Michèle André a remporté le vote, de justesse, avec 50,74% des voix contre 49,26% pour son rival, Jean-Yves Gouttebel, le président de l'assemblée sortante.

Lors du vote au conseil général, 18 conseillers généraux socialistes - dont Michel Charasse - ont présenté une motion demandant que Jean-Yves Gouttebel se présente, contre l'avis de la base. Ce qu'il a fait avec succès puisqu'il a été réélu à la tête de l'assemblée territoriale.

Le parti a réagi à cette fronde en convoquant une commission fédérale jeudi soir. Laquelle a exlu Jean-Yves Gouttebel et les dix-huit autres conseillers généraux récalcitrants.

L'exclusion définitive devrait être prononcée par le bureau national du PS le 14 avril.

Plus d'infos à venir sur www.20minutes.fr...

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21 mars 2008

vomissant !

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18 mars 2008

doit-on se laisser faire?

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18 mars 2008

y a t-il des commentaires?

godard2

8 mars 2008

Sans_titre

4 mars 2008

ça vous fait quoi??

Samedi 1er décembre, 3OO personnes sont venues manifester leur solidarité à la famille Karapétian devant la mairie de Montélimar.
Et dire NON à deux chaises vides laissées par leurs enfants qui ne sont plus scolarisés
Et dire NON aux arrestations ignobles dont sont victimes d’autres familles dans notre département.
Après une information sur la situation de la famille, OQTF prononcée, plus de logement, plus d’école depuis 2 semaines pour Alexandre (3ème) et Gévorg (CP), Laure, la maîtresse de Gévorg à l’école Grangeneuve à crié sa colère, sa détresse et sa révolte :

Je suis la maîtresse de Gevorg, le fils de Karin et Armen, qui est arrivé en CP dans ma classe l’an dernier. Je suis la maîtresse de Gevorg qui a disparu de ma classe vendredi 16 novembre en laissant toutes ses affaires, même ce gros bâton de colle dont il est si fier.
Je suis la maîtresse de Gevorg et d’autres encore dans la même situation, qui voient sa chaise vide tous les jours et qui savent que leur tour peut arriver.

Je suis la maîtresse de 22 enfants de 6 ans qui apprennent qu’en France un enfant peut être obligé de s’enfuir de nuit avec sa famille parce qu’il n’est pas français.
Je suis une maîtresse qui doit enseigner à 22 enfants, qu’on est tous égaux, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs, que les lois sont faites pour nous protéger, que c’est ce qu’on appelle les droits de l’homme dont on est si fier en France.
Je suis une maîtresse qui doit arriver à faire comprendre à 22 enfants que l’on doit résoudre les problèmes en s’expliquant, et que lorsqu’on est dans dans son droit on sera écouté et protégé… « parce que c’est ça la justice, hein maîtresse ? »

Je suis la maîtresse d’autres enfants sans papiers qui me regardent faire l’appel sans Gevorg et qui continuent à apprendre à lire dans la langue d’un pays qui ne veut pas d’eux.
Je suis une maîtresse parmi tant d’autres qui devraient tous les jours essayer d’expliquer l’inexplicable, accepter l’inacceptable, et ravaler cette rage et ce dégoût d’être la fonctionnaire d’un Etat qui mène une chasse à l’homme abjecte et dégradante.

Aujourd’hui je voudrais vous faire comprendre à quel point mes collègues et moi-même sommes choqués par ces drames humains, par cette politique de chiffres, de pourcentages et de quotas appliquée à des personnes, des hommes, des femmes et des enfants.

Je voudrais vous faire comprendre à quel point cette souffrance engendrée par cette politique, devient ingérable, insupportable pour nous, comme pour les enfants et les familles concernées. Je voudrais vous dire à quel point nous avons mal devant ces bureaux vides, ces cahiers abandonnés et ces stylos que personne ne vient réclamer.

Je voudrais vous dire à quel point j’ai peur d’arriver en classe et d’avoir perdu Gevorg ou Alexandre ou un autre encore, parce que, non, ce ne sont pas des numéros ou des quotas, mais parce que je les connais, je connais leurs sourires, je connais leurs yeux.

Nous n’en pouvons plus de nous taire et de voir des familles en danger rejetées en toute connaissance de cause ! Nous n’en pouvons plus de nous demander en permanence ce qui va leur arriver là bas !
Nous ne voulons plus être complices de non assistance à personne en danger.

Je voudrais vous faire partager cette réflexion de William Faulkner : « Le suprême degré de la sagesse est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuit. » Alors merci à tous d’être là et de partager le rêve de Karin, Armen, Alexandre Gevorg et Grigory leurs enfants : vivre sereinement auprès de nous, venir chaque matin à l’école, et que ce rêve, avec eux et avec tous ceux qu’on veut chasser hors de notre pays, on ne le perde pas de vue.

NON, NOUS NE PERDRONS PAS DE VUE LE REVE DE VIVRE EN FRANCE DE CETTE FAMILLE !



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